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COSTA-RICA : 07 JANVIER - 18 JANVIER 2014

Nous arrivons à la frontière en taxi, puis après les files d'attente sous un soleil de plomb, nous payons nos taxes de sortie pour le Nicaragua, et obtenons de nouveaux tampons sur nos passeports. Après avoir changé nos Cordobas en Colones, nous sommes prêts pour la découverte de notre 9ème pays : le Costa-Rica. Un bus nous amène directement de la frontière à Liberia, où nous passerons 3 nuits. La ville en elle-même ne présente pas vraiment d'intérêt, mais c'est un bon point de départ pour se rendre au volcan Rincon de la Vieja. Nous prenons donc un minibus et partons à la découverte de ses fumerolles et bassins de boue en ébullition aux odeurs de souffre qui ne sont pas sans nous rappeler Yellowstone, il y a quelques mois ! Nous apercevrons même quelques singes, de jolis papillons, des koatis et des agoutis. Ensuite, nous décidons de marcher jusqu'à la cascade, ou l'on peut se baigner pour se rafraîchir après ces quelques heures de marche (mais nous, on n'a pas pensé aux maillots de bain ... tant pis). Le lendemain nous prenons un bus pour la Playa de Coco, une plage avec une rue commerçante remplie de touristes. De quoi faire trempette et s'amuser du passage des bernard l'hermitte sur le sable, avant de retrouver les façades bétonnées de Liberia.

Il aura fallu trois jours et plusieurs passages à l'agence pour prendre notre réservation de transport pour La Fortuna, mais ça devient une habitude. Les tickets en poche (le bus va-t-il vraiment passer nous prendre ?), nous partons (eh bien oui !) pour la petite ville de La Fortuna, pour y voir le Volcan Arenal, que l'on voit de la ville, assez imposant, entouré d'une couronne de nuages. Pour rejoindre les sentiers en bus, il faut marcher 2km pour rejoindre le parc, et le dernier bus de retour repart à 14h, donc cela laisse peu de temps sur place et ne permet pas de faire les sources chaudes qui sont un peu plus loin. Nous choisissons de louer un scooter pour la journée. Libres de toutes contraintes de temps, nous allons jusqu'au sentier du Cerro Chato en scooter (une partie de la route est plutôt une piste de 4x4 ... pauvre scooter !). Sous la pluie, nous attaquons les 6 heures de marche. Le gardien nous félicite "vous êtes bien courageux !", mais on y va quand même. Bon, effectivement, la boue parfois jusqu'aux chevilles ne facilite pas la tâche, et ça grimpe assez dur. Nous arrivons au sommet, sur un cratère avec la vue sur une lagune entourée de jungle. Nous y croisons quelques grenouilles, des singes, et des emprintes de très très gros chat ... Le gardien nous répondra qu'il s'agit de petits jaguars ! Fatigués et pleins de boue après cette expérience, nous allons passer la fin de l'après-midi dans les sources chaudes, véritables spas en plein air avec eau chaude et petites chutes ... que du bonheur !

Pour aller à Santa Elena, nous optons pour la formule "jeep-boat-jeep", qui permet de gagner beaucoup de temps en traversant le lac Arenal en bateau. 3 heures plus tard, nous arrivons donc dans la minuscule ville de Santa Elena, et trouvons une auberge où passer les deux prochaines nuits. Après quelques hésitations entre le parc de Monteverde et celui de Santa Elena, nous optons pour le second, moins touristique, et paraît-il, tout aussi intéressant. Nous prenons le bus, et sur place, nous payons notre entrée (outch ! C'est cher le Costa-Rica, on était prévenus !) et pénétrons dans la jungle. Il y a normalement des tas d'animaux sauvages ... mais nous ne verrons ni singes, ni grenouilles, ni paresseux, ni toucan, et pourtant on les a cherchés partout !

Singe capucin au volcan Rincon de la Vieja

Sommet du Cerro Chato

Parque Santa Elena

C'est de bon matin que nous prenons la route en bus pour Alajuela. Le bus nous dépose à l'aéroport où nous prenons un taxi pour notre auberge dans le centre. L'après midi nous décidons de passer le temps en nous promenant dans le zoo ... bon si on avait sû qu'il faudrait payer $20 par personne pour un si petit zoo, on ne l'aurait certainement pas fait, mais puisque nous y sommes, c'est le moment d'observer oiseaux, jaguars, paresseux et singes recueillis et soignés, en vue pour certains d'être réintroduits en milieu naturel. On aura au moins fait une bonne action ... Le lendemain, nous prenons un bus pour le volcan Poas à 8h30. Le retour est à 14h30, ce qui peut sembler assez court, mais la balade n'est vraiment pas longue, et c'est largement suffisant ! Nous nous acquittons de notre taxe d'entrée au parc de $10 et arrivons sur le cratère, d'où s'échappe un nuage de fumée. Les nuages, eux ne tardent pas à arriver et masquent totalement la vue. Nous poursuivons donc la promenade au travers d'une petite jungle, avec une vue sur un deuxième cratère sous la forme d'une lagune.

Pour descendre à Cahuita sur la côte Caraïbe, nous devons passer par San José, et d'après tous les guide-books et le personnel de l'hôtel, nous rendre au terminal "Caribe". Le taxi nous y dépose donc pas très en avance, après avoir été bloqué dans les embouteillages. Là, on nous dit que le terminal pour se rendre à Cahuita a été déplacé à 5 minutes d'ici, et on nous invite à reprendre un autre taxi (le bus est dans 10 minutes ... gardons notre calme !). Bien évidemment, la personne qui nous en a informés réclame son pourboire... Nous arrivons enfin au bon terminal, mais le bus étant plein, nous devrons attendre 2h le prochain. Nous ne savions pas qu'il y avait un rassemblement de surf dans une ville voisine ce weekend, et forcément tout le monde prend le bus ! Nous arrivons à notre hôtel, sur la Playa Negra. Il pleut et le vent se lève. Le déluge dure toute la nuit et c'est également sous la pluie que nous visiterons le parc de Cahuita. Nous y allons à pieds, le prix d'entrée est libre car c'est une donation pour la protection du parc. Une marche de 8km longe la côte, avec passages dans la jungle et traversée de petites rivières. Nous y voyons une foule de bernard-l'hermitte, des crabes bleus, des singes, des oiseaux, des papillons... mais toujours pas les fameux paresseux. A croire qu'eux non-plus n'aiment pas la pluie !

 

 

Nous serions bien restés plus longtemps au Costa Rica, mais la vie y coûte cher et nous préferons garder un peu plus de temps pour le Panama, avant de nous envoler pour le Chili dans un peu plus de deux semaines.

Volcan Poas

Parque Cahuita

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